Istanbul

Bonjour de la Turquie,

Il fait 17⁰C au réveil ce matin, il pleut.

Le petit-déjeuner qui nous est offert est digne des sultans! Nous retrouvons de tout à commencer par un bon café -cappuccino svp-, des omelettes cuites sur place, du yaourt, des fromages fins, des olives, des fruits et des légumes, de la salade, bref de tout sauf du bacon! Pierre l’a remarqué

Le départ est prévu à 10 heures et nous sommes optimistes concernant la température car nous menons une bonne vie et de toute façon, ceux qui voyagent avec l’agence de voyage Louise Drouin savent très bien qu’il cesse de pleuvoir lorsque nous faisons nos visites et c’est bon également pour la Turquie.

Je ne vous en ai pas parlé mais il y a un monde fou ici. Ça klaxonne à tour de bras, ça double, ça circule sur les trottoirs. Une chance que nous sommes en groupe et que notre chauffeur, Moustafa, connait bien sa ville, tout comme notre guide Yavuz d’ailleurs.

Nous traversons la ville d’Istanbul, peuplée de plus de 16 millions d’habitants, et nous dirigeons vers le détroit du Bosphore, passage maritime de la mer de Marmara qui relie cette dernière à la mer noire et marque la limite méridionale entre les continents européen et asiatique, afin de prendre place dans un yacht réservé exclusivement pour nous. La navigation nous offre une vue spectaculaire sur les quartiers du Bosphore entre autres le Besiktas où se trouve le palais de Dolmabahçe et plusieurs résidences à plusieurs millions de dollars, américain! La couleur de l’eau est bleu foncé et on y voit des méduses. On nous sert un thé, chaud. Ici le café n’est pas à la mode, c’est le thé turc.

De retour sur la terre ferme, on reprend l’autobus et prenons la direction du restaurant qui nous attendait. Encore là, il n’y avait que nous. Les entrées étaient déjà sur les tables. Une fois terminées on nous apporte le plat principal puis, un autre puis enfin un poisson entier! C’était très bon mais…un peu trop copieux à notre goût. Ce qui était non négligeable c’était la vue que nous avions sur le Bosphore.

De retour dans l’autobus pour nous rendre à la très attendue visite du palais de Dolmabahçe. Sur la route sur laquelle il y a un monde fou, nous pouvons apercevoir des ruelles qui montent vers la ville, ruelles étroites et souvent pavées de briques. La route est très achalandée puisqu’il pleut et dans ces cas-là les gens utilisent la voiture ou des taxis alors ça cause des bouchons de circulation.

Nous arrivons vers 16h45 pour la visite du palais qui a été la résidence du sultan de 1853 à 1922. Le nom du palais rappelle les travaux d'aménagement du site, qui était à l'origine une crique du Bosphore. Comblé au cours du XVIII^e siècle, le port a été transformé en un jardin impérial, très apprécié des sultans ottomans. Son édification coûta cinq millions de livres-or ottomanes, soit l'équivalent de 35 tonnes d'or, dont quatorze tonnes furent utilisées sous forme de feuille d'or pour décorer les plafonds du palais. Il comporte 285 pièces, 44 salles, 6 bains et 68 cabinets de toilette. C'est le plus grand palais en Turquie. La décoration est essentiellement réalisée selon le modèle occidental, avec des éléments baroques, rococo et néoclassique. Malheureusement il est interdit de prendre des photos à l’intérieur -sauf pour les asiatiques- (il fallait y être pour comprendre).

Nous reprenons l’autobus pour nous rendre à l’hôtel, une douche rapidos et nous repartons, à pied, pour un souper de groupe au Al Madina, restaurant typiquement turque. Nous avons eu droit à un spectacle incroyable, ils faisaient flamber les aliments avant de nous les servir. Odette s’est bien amusée, comme nous tous d’ailleurs. Les cuisiniers avaient fabriqué un pain, long de plus de 3 pieds, sur lequel était indiqué le nom de Louise Drouin! On ne passe pas inaperçus lorsque nous sortons. Le repas était excellent.

De retour à l’hôtel vers 22 heures. Ce fut une très belle journée.

Renée