Cappadoce • Kaymakli • Sinasos

Bonjour,

La température en Cappadoce ressemble à la vôtre, au Québec. Le soleil se couche sensiblement à la même heure également. Oui…nous nous tenons informé car, attachez votre tuque, nous arrivons mercredi.

Nous partons à 9 h 15 après un bon déjeuner au restaurant de l’hôtel.

Premier arrêt au belvédère de la ville afin de prendre des photos des cheminées de fées.

Second arrêt : la ville souterraine de Kaymakli, la plus remarquable des cinq cités souterraines ouvertes au public, sur un total de 200 sites de ce genre. Les premières excavations dans le tuf friable de la colline remontent vers 1300 av. J.-C, l'existence d'habitations souterraines dans la région est attestée par Xénophon (V^e-IV^e siècles av. J.-C.)^. Mais cette cité, comme les autres, a été essentiellement creusée par des populations paléochrétiennes souhaitant se protéger contre des persécutions et des invasions. Huit mille chrétiens, fuyant les persécutions romaines, y auraient trouvé refuge. Plus tard, des populations s'y réfugièrent, notamment à partir du VII^e siècle. Elle a grandi au fil des siècles, comptant finalement des kilomètres de galeries. L'espace est organisé autour de cheminées d'aération. Une seule de ces cheminées dessert les pièces ouvertes au public.

Troisième arrêt : le dîner à Mustafapasa, un excellent restaurant turque tenu par un habitant qui possède la maison depuis trois générations. Le restaurant sert la même cuisine depuis 35 ans. Le cadre est tout à fait enchanteur avec ses fresques, ses meubles d’époque, sa vigne intérieure et que dire de la qualité de la nourriture! Excellent repas et très bon service. Arrêtez en passant et saluez le propriétaire pour moi, Süleyman Öztürk du restaurant Old Greek House 😉

En traversant les villages, le décor semble lunaire. On voit de grands champs, des cheminées de fées, des campements de travailleurs saisonniers et des caveaux à légumes munis de cheminées. La route est très sinueuse.

Quatrième arrêt : nous visitons une usine de fabrication de tapis, turques évidemment! On nous explique le processus de fabrication et on nous amène dans une pièce afin de nous montrer différentes sortes de tapis, à différents prix. Vous savez que pour faire un tapis de soie, il faut 144 nœuds au cm²? Qu’un cocon peut fournir 900 à 1200 mètres de fils? Certains tapis sont fabriqués à la main et d’autres mécaniquement. C’est d’une beauté et d’une douceur incroyable.

Cinquième arrêt : la vallée Pasabag, vallée des moines, est l’une des beautés uniques de la région. Elle fascine avec ses cheminées de fées, légendaires tant dans le pays qu’à l’étranger. Les cheminées de fées, les corps coniques et les chapeaux en forme de champignon sont formées par l’effet des eaux de crue s’écoulant des pentes dans la vallée, érodant les roches dans la structure de tuf, offrant une vue magnifique. Les plus petites cheminées de fées mesurent un mètre de haut et la plus grande mesure 15 mètres. La vallée est connue comme le lieu où les moines et les prêtres se sont retirés de la société. C’est pourquoi on l’appelle la Vallée des moines.

Dernier arrêt : la bijouterie Pink lotus. Ouf…cours 101 de joaillerie puis visite de la boutique de vente. Ils étaient plus d’une dizaine à nous attendre afin de nous conseille. La découverte du jour pour mes voyageurs a été la « nouvelle pierre précieuse » de la Turquie soit la zultanite. L'une des pierres les plus rares sur terre. Il est uniquement extrait des montagnes d'Ilbir en Turquie et est célèbre pour son effet de changement de couleur. La zultanite est généralement disponible en orange, vert, jaune, rose et champagne et ces couleurs changent sous un jour différent et son prix double chaque année ! C’est une superbe pierre et pour la rendre accessible, le joaillier en a fait une copie.

Nous arrivons à l’hôtel vers 18 h 30. On se met sur notre 36 et repartons avec l’autobus pour notre souper de groupe suivi d’un spectacle de danse traditionnelle turque, intéressant.

À demain.

Renée