Bonjour chers lecteurs, familles et amis,
Aujourd’hui, on s’embarque pour une plongée au cœur de Copenhague, capitale aux multiples visages : historique, culturel, design, moderne, royal, gourmand et... aquatique !
Un avant-midi intense, ponctué d’histoires de rois excentriques, de sirène un brin boudeuses sur son rocher, des monuments empreints d’histoire, de modernisme.
Brigit nous accueille au port avec sourire angélique et son autocar à deux étages. On a fait tirer les places de choix au sort (au deuxième étage tout à l’avant) et ce sont les deux Jacinthe qui ont remporté le lot ! Aussitôt les 4 roues entrées dans les rues de la ville, on comprend très rapidement que nous sommes au royaume du vélo, ils sont partout, pour tous, toujours. Ce mode de transport est utilisé par plus de 50% de la population de Copenhague. On ne plaisante pas avec le vélo, ils ont priorité sur les voitures et les piétons.
Après nous avoir emmené à la Fontaine de Gefion, important monument de Copenhague, Birgit, notre hôte à Copenhague, nous raconte cette légende de la déesse nordique Gefion: Selon la mythologie nordique, Gefion transforma ses quatre fils en bœufs pour labourer la terre, qu’elle jeta ensuite dans la mer, créant ainsi l'île de Seeland (Sjælland), où se trouve Copenhague. Puis, Birgit eut la plus qu’excellente idée de nous emmener admirer la Petite Sirène avant que la foule ne se masse! 8h20, en place avec nos caméras, seuls au monde pour l’admirer. J’entends des “elle est si petite que ça ?”
Pour la petite histoire de la Petite Sirène, (elle porte vraiment bien son qualificatif), chaque touriste qui se respecte se doit d’en connaître les tenants et aboutissants. Voilà, vous saurez tout : Commandée en 1913 par Carl Jacobsen (encore lui), la statue est inspirée du célèbre conte d’Hans Christian Andersen, héros culturel national et enfant du pays. Elle a été sculptée par Edvard Eriksen, qui s’est servi… non pas d’une sirène réelle (difficile à trouver au Danemark), mais de sa propre épouse pour le corps, et d’une ballerine célèbre de l’époque, Ellen Price, pour le visage. On pourrait dire qu’elle est littéralement un patchwork humain sur socle maritime ! Mesurant à peine 1,25 m, (4,1 pieds), sa popularité est telle qu’elle est la cible de nombreux actes de vandalisme. Comme elle représente un symbole fort ainsi qu’un lieu privilégié d’expression populaire, les activistes ou autres groupes revendicateurs, savent qu’il feront un coup d’éclat en la ciblant. Par exemple, elle a déjà reçu plusieurs fois de la peinture, a déjà explosé, a été démembrée, décapitée deux fois, mais à chaque fois, remise à son état d’origine.
Arrêt espéré à Nyhavn : le canal carte postale, l'emblème international de Copenhague, après la Petite Sirène. Autrefois peuplé de marins peu recommandables et de tavernes un brin louches, Nyhavn est aujourd’hui LE spot tendance où les façades colorées font de l’œil aux touristes et aux photographes amateurs. Privilégié que nous sommes, Voyage Louise Drouin avait prévu une charmante croisière dans le port de Copenhague, un peu semblable à celle qu’on fait à Amsterdam. Temps encore radieux, température idéale, nous avons pu découvrir tout le charme de cette “ville du bonheur” au fil de l’eau. Le pont bisous comme on l’appelle ici puisque les deux parties se rétractent et se rejoignent à nouveau après le passage d’un bâteau le pont rond exclusif aux vélos, magnifique, le dépôt de papier converti en résidences ultra luxueuses, Copen Hill et son usine de biométhanisation sur lequel on peut apparemment faire du ski, le siège social de Maersk, le théâtre national, le Palais d’Amalienborg où résident l’administration de la monarchie de même que les membres de la famille royale, l’Opéra de Copenhague, financé par Maerst et qui complète la ligne formée de l’église de Frederick, de la statue équestre de Frédéric V et de la fontaine, la bibliothèque nationale aussi appelée de Diamant Noir, facilement reconnaissable par son imposante structure et façade noire, le Palais de Christiansborg, siège du gouvernement de même que la petite sirène (de dos) que nous avions vu de face un peu plus tôt. Ouf ! Il y a tant à voir qu’il faudra revenir.
On navigue aussi à travers Christianshavn, quartier imaginé lui aussi par Christian IV (décidément, cet homme a laissé son empreinte un peu partout). On y admire des péniches fleuries, des maisons colorées qui respirent elles aussi la joie de vivre. Un dernier tour d'orientation en ville pour apercevoir Tivoli, le parc d'attraction qui a inspiré Walt Disney pour le sien et faire un saut à pied, tout à côté, au superbe hôtel de ville de style Art nouveau.
De retour au navire, attablés devant le meilleur burger qui soit, tout le monde s’accorde à dire qu’une journée, c’est trop court pour Copenhague… Mais après avoir vu un bel aperçu de ce joyau danois on se dit convaincus de revenir un jour.
Début pm, cocktail hâtif au Magic Carpet, histoire de vivre l’expérience d’un départ ici qui est fort agréable. Nous assistons aux manoeuvres de désamarrage en douceur et sans même sans rendre compte, nous voilà à la découverte de nouveaux horizons.
Amusons-nous le temps d’un tournoi de “jeu de sac de sables” parce que c'est pas poche "les poches", auquel nous déclarons grands vainqueurs, Mario et Lise! Félicitations à nos athlètes du jour. Rires et autodérision étaient au rendez-vous!
À demain, pour une journée de détente en mer tandis que nous filons vers la Suède.
Ah oui; en plus de faire encore beau, la mer est d'un calme à désarmer même ceux qui n'ont pas le pied marin!
Marie-Christine, Eric et leurs amis voyageurs